jeudi 4 octobre 2012

Publicité

Aujourd'hui les gens parlent beaucoup de la publicité de Familiprix.

Pour ceux qui n'auraient pas vu (la pub est maintenant retirée). C'est un homme ordinaire (en fait le pharmacien qui se met dans la peau du client tel le concept habituel de leurs pubs) qui mange une crème glacée en marchant sur un trottoir. Il passe alors devant une vitrine miroir (les gens à l'intérieur vous voient mais vous pas) et en profite pour se lécher les lèvres de façon exagérée et plutôt grotesque. De l'autre côté de la vitrine un homme musclé et tatoué s'entraîne dans un gym et n'apprécie vraisemblablement pas ce que l'homme fait de l'autre côté. Ensuite zoom sur le visage du client avec un black-eye devant le pharmacien. Et le slogan, chez Familiprix on se met à votre place.

Les groupes d'écoute et d'entraide pour les gays et lesbiennes dénoncent la publicité considérant que l'annonce incite au "bashing" des homosexuels.

Ici, la première impression était que l'homme musclé n'avait pas aimé les grimaces de l'autre. Comme s'il se moquait de lui.

L'autre interprétation c'est que l'homme musclé avait foutu une raclée à l'autre parce qu'il a prit ses "jeux de langues" pour des avances...

Dans les deux cas, le culturiste passe pour un rustre, une brute et un être primaire. J'aimerais bien voir les culturistes et les gars musclés s'insurger contre la pub qui leur donne mauvaise presse.

J'ai de la difficulté avec les étiquettes et les groupes. Que ça soit les groupes de femmes, les groupes de diverses orientations sexuelles, les regroupements d'ethnies, des associations d'adorateurs de Jell-O bleu.... Ils demandent tous la même chose: être sur le même pied d'égalité que les autres. Mais à force de crier leurs différences et d'exiger la reconnaisse, ils s'ostracisent eux-même.

De mon point de vue c'est un non-sens. Parce que je considère qu'il n'y a qu'un groupe de personnes : Êtres humains. Point. Et malheureusement, il existe trop de gens à l'esprit fermé et manquant de jugement. C'est pour cette raison que les gens, vivant, avec ce que les autres prennent pour des différences, doivent toujours se battre et crier pour exiger le respect.

Quand je regarde mes enfants, incapables de discriminer les gens, je me dis qu'il y a de l'espoir. Je me dis qu'un jour seul l'être humain sera considéré et que personne ne sentira plus le besoin de chercher reconnaissance et soutien.

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